Ecriture
Ecrire quoi, comment, pour qui, pourquoi ?
Première constatation, j'écris mieux quand je suis triste ou en colère. Le bonheur ne m'inspire pas grand chose, je le vis, j'en profite et c'est suffisant.
Ce matin, j'ai découvert le blog d'un ami madrilène. Il l'a ouvert il y a deux semaines et a déjà produit de nombreux textes. Très bien écrits, ses textes. Profonds, construits. Il vit une sale période. Hier, il a décidé de tout effacer, s'est ravisé et a bloqué l'accès de son journal virtuel. L'entrée se fait sur invitation. De toutes façons, il est convaincu que personne ne le lit.
Mais on est toujours lu, sur le net. Par des robots, des curieux, des gens venus pour autre chose, des habitués, des amis, des inquisiteurs...
Bref, je sais qu'il écrit depuis longtemps, qu'il continuera a écrire. Cette citation est pour lui : "Escribo para evitar que al miedo de la muerte se agregue el miedo de la vida" - Augusto Roa Bastos.
Deuxième constatation, ce que j'écris n'est pas forcément intéressant. Soit.
Dans ce cas, pourquoi le publier ? Mais si je ne publie pas ou ne donne à lire le texte à personne, à quoi bon l'écrire ? Autant juste le penser.
Mon processus d'écriture est un peu masturbatoire. Il me fait du bien, je me fais du bien. Alors pourquoi ce besoin d'en exhiber l'accessoire ? Le plaisir n'est pas totalement satisfait tant que personne n'a lu.
Première constatation, j'écris mieux quand je suis triste ou en colère. Le bonheur ne m'inspire pas grand chose, je le vis, j'en profite et c'est suffisant.
Ce matin, j'ai découvert le blog d'un ami madrilène. Il l'a ouvert il y a deux semaines et a déjà produit de nombreux textes. Très bien écrits, ses textes. Profonds, construits. Il vit une sale période. Hier, il a décidé de tout effacer, s'est ravisé et a bloqué l'accès de son journal virtuel. L'entrée se fait sur invitation. De toutes façons, il est convaincu que personne ne le lit.
Mais on est toujours lu, sur le net. Par des robots, des curieux, des gens venus pour autre chose, des habitués, des amis, des inquisiteurs...
Bref, je sais qu'il écrit depuis longtemps, qu'il continuera a écrire. Cette citation est pour lui : "Escribo para evitar que al miedo de la muerte se agregue el miedo de la vida" - Augusto Roa Bastos.
Deuxième constatation, ce que j'écris n'est pas forcément intéressant. Soit.
Dans ce cas, pourquoi le publier ? Mais si je ne publie pas ou ne donne à lire le texte à personne, à quoi bon l'écrire ? Autant juste le penser.
Mon processus d'écriture est un peu masturbatoire. Il me fait du bien, je me fais du bien. Alors pourquoi ce besoin d'en exhiber l'accessoire ? Le plaisir n'est pas totalement satisfait tant que personne n'a lu.